« Fais un premier job d’abord » is the new « passe ton bac d’abord ». Pourtant, certains entrepreneurs n’attendent pas d’acquérir 10 ans d’expérience sur les fauteuils des grandes entreprises pour se jeter à l’eau et fonder leur start-up sociale. La preuve ? Voici 10 start-ups sociales lancées par des étudiants fraîchement diplômés !
Ce top a été rédigé à quatre mains, avec nos amis de Vendredi !
#1 – ERNEST : LE « REPAS SUSPENDU »
La gastronomie est avant tout une affaire de partage. Avec Ernest, la gastronomie devient art de solidarité, ou encore l’art de faire société. Les fondateurs de cette association, Eva Jaurena et Laura Boullic ont souhaité créer des réseaux locaux d’aide alimentaire d’un nouveau genre. Chaque repas consommé au sein d’un restaurant adhérant à la démarche donnera lieu à un second moment de partage, à travers le don du même repas à une personne dans le besoin. Ernest, c’est bien l’invention du « pourmanger » : un pourboire de solidarité qui prend la forme d’une aide alimentaire de proximité.
2# – LE SCHMILBLICK : UN JEU CULTE POUR LA BONNE CAUSE
Le Schmilblick est un jeu devenu culte grâce à Coluche dans les années 70. Le souvenir de l’humoriste est aujourd’hui aussi bien associé à son génie comique qu’à son altruisme et, trente ans après leur lancement, Les Restos du Cœur restent un exemple de solidarité. C’est cette solidarité qui a inspiré Benjamin Athuil au sortir de ses études. Celui-ci a mis sur pied un remake, millenial-friendly, du célèbre jeu. Après une campagne de crowdfunding réussie, le jeu est maintenant adapté sur smartphone, et une partie des bénéfices liés aux achats intégrés sera reversé aux associations choisies par le joueur.
#3 – AVA : PLUS DE SOUS-TITRES POUR PLUS D’INTÉGRATION
Ava est une application qui retranscrit en directe et par écrit les conversations des personnes aux alentours, afin de faciliter l’intégration des sourds et malentendants. Fondée à la suite de ces études par Thibault Duchemin, cette start-up sociale a déjà fait l’objet d’une médiatisation internationale.
#4 – L’INCREVABLE : UNE MACHINE ANTI-OBSOLESCENCE
L’increvable est l’histoire d’un projet de fin d’études devenu start-up. Parce que la simplicité de l’idée – créer une machine à laver réellement réparable, durable et évolutive – en fait une innovation de rupture, le projet est porté depuis ses débuts par un bouche-à-oreille particulièrement efficace. L’objectif pour les fondateurs,J ulien Phedyaeff et Christopher Santerre, est de lancer un crowdfunding en 2018, une fois le premier prototype testé et approuvé.
#5 – LE BABA : UNE CANTINE MOBILE TRÈS SOLIDAIRE
Le Baba est un marché-cantine qui emploie des chefs réfugiés pour faire découvrir leur cuisine. Leur objectif ? Promouvoir la diversité sociale et culturelle de notre beau pays, à travers la cuisine, l’art et les échanges de toutes sortes !
L’idée leur est venue d’Afrique du Sud, où les marché-cantines sont de vrais rendez-vous du week-end. Le marché sera constitué de roulottes itinérantes qui s’installeront régulièrement sur la place publique comme des événements éphémères. Un projet mené par trois Français : une Franco-Sénégalaise et une Marocaine, ayant vécu en Afrique du Sud, aux Etats-Unis en Espagne… Le Baba a été finaliste de la Social Cup en 2016 !
#6 – KOLECTOU
Kolectou récupère des baguettes dans les boulangeries pour en faire des produits apéro en limitant le gaspillage alimentaire. Noémie Gourtay et Emma Mairel se sont lancés dans l’aventure juste après leurs études à Agrocampus Ouest à Rennes.
#7 – MINUIT SUR TERRE: DES CHAUSSURES 0% CUIR
Minuit sur Terre est une marque de chaussures qui se veut entièrement végane dont la première ligne est déjà commercialisée sur leur site après une première campagne de crowdfunding réussie puisque plus de 38 000 euros ont été levés. Marie Viard, la fondatrice originaire de Bordeaux, a crée cette marque juste après ses études à Sciences Po Bordeaux alors même qu’elle n’avait pas d’expérience dans la chaussure.
#8 – TAMALOO : UNE PELUCHE PAS COMME LES AUTRES
Tamaloo est le doux nom d’une peluche connectée qui permet de mieux mesurer la douleur des enfants hospitalisés ! Quatre étudiants de l’Université Claude Bernard de Lyon sont à l’origine de ce projet !
#9 – LES GERMÉS : UN COLLECTIF QUI VEUT NOUS RAPPROCHER DE LA TERRE
Les Germés sont un collectif de Toulouse qui développe un système de culture hors sol connecté pour faire pousser des plantes chez soi. Leur but ? Réduire le lien entre usager, produit alimentaire et végétal par l’apprentissage et la réappropriation d’outils simples et intelligents. Ils ont été finalistes du Switch up Challenge 2016.
#10 – LATITUDES : UNE ASSO ÉTUDIANTE QUI ALLIE TECH ET IMPACT SOCIAL
Faire des technologies un levier pour favoriser le bien commun, c’est l’étoile du Nord que suit Latitudes.cc. Fondée par 3 ingénieurs entrepreneurs issus de l’école CentraleSupélec, l’organisation propose un programme pédagogique au sein d’écoles d’ingénieurs et d’informatique partenaires : les étudiants travaillent dans le cadre de leur cursus sur des projets tech à fort impact social. Que ce soit de la Data Science ou de l’algorithmie, les compétences sont mises au service du développement projet au service des restos du cœur par exemple.