Mais quel est donc le sens au travail que recherchent nos congénères ? Audencia et jobs_that_makesense ont mené l’enquête et nous livrent leurs hypothèses. Une investigation de bon sens, par un duo de détectives un peu particulier.
Qu’on soit plutôt dans l’équipe du bon sens, à sens inverse ou dans tous les sens, on cherche tous un sens à notre vie (professionnelle). Mais quel est le sens caché de toute cette quête de sens qui a tendance à nous mettre sens dessus dessous ? C’est ce qu’ont voulu mettre en lumière la Chaire Impact Positif d’Audencia en partenariat avec jobs_that_makesense, ta plateforme préférée (et unique) d’emplois à impact positif.
Pour en avoir le cœur net, ces véritables Holmes & Watson des temps modernes ont interrogé près de 1000 personnes pour comprendre un peu mieux leurs aspirations profondes. Un vrai travail d’investigation dont on vous livre les principales conclusions de notre duo de choc.
Le tsunami du besoin de sens
Il est définitivement résolu, le temps où on se faisait traiter de méchant bobo si on osait remettre en cause l’indexation de sa réussite professionnelle à son salaire ou sa progression dans la hiérarchie de sa boîte à La Défense. Désormais, le besoin de sens est largement majoritaire : 92% des répondants recherchent plus de sens dans leur vie professionnelle, et 42% ont même déjà entamé une reconversion professionnelle. Un bon argument pour répondre aux objections de tata Irène la prochaine fois qu’elle vous dira que vous pensez à l’envers avec vos questions.
Mais ce premier résultat, aussi spectaculaire soit-il, est loin de suffire à nos détectives de choc, qui ont voulu aller plus loin dans la compréhension de cette quête.
Ils ont alors demandé à leurs témoins / suspects ce qu’ils mettaient derrière le mot SENS. Et comme nos deux compères ont également le sens de l’esthétique, ils en ont sorti un magnifique nuage de mots qui nous éclaire :
Ok, ok, on commence à mieux comprendre… Il serait question de valeurs, d’avoir un impact positif, de se sentir utile… Vraiment incorrigibles !
Même s’ils ont la tête dans les nuages (de mots), Sherlock et son acolyte aiment collectionner les chiffres. Et ceux-ci leur ont permis d’y voir un peu plus clair : 57% du panel souhaite que son travail contribue aux enjeux de la transition écologique et sociale. Tiens donc, on est (presque) surpris !
Mais alors, qu’est-ce qui bloque ?
Si tout le monde ou presque souhaite s’orienter vers des jobs à impact, pourquoi est-ce que certains en sont encore au point de départ ? Ce mystère va être vite résolu par nos experts qui ne pouvaient en aucun cas la laisser en suspens. Après investigations, ils ont découvert que 52% des répondants craignent une perte de salaire et 39% redoutent le coût de cette transition (formation, inactivité, …). Mais également, 30% ont besoin d’accompagnement, et 29% souffriraient d’un petit syndrôme de l’imposteur (peur de ne pas avoir les bonnes compétences).
Forts de ces enseignements précieux, les deux détectives ont missionné l’équipe de jobs_that_makesense pour accompagner ces brebis égarées et les aider à surmonter ces peurs et préjugés.
Après le changement, l’Eden ?
Enfin, le duo a voulu savoir où en étaient ceux qui étaient passé du bon côté de l’histoire, dans le pays de l’impact et du sens, là où les oiseaux chantent toute l’année, l’air est doux et les licornes paissent paisiblement,... Mais on va peut-être trop loin. Car si une écrasante majorité des reconvertis (97% pour être précis) sont satisfaits de leur transition, ils restent tout de même 58% à se poser toujours des questions…
Sens un jour, sens toujours !
