Relations bénévoles et salariés au sein des associations : l'amour f(l)ou ?

“On a souvent l’impression que nous les bénévoles, on fait ce que les salarié·es n’ont pas le temps ou l’envie de faire” 

“On remarque une distance entre le siège et le terrain”

“Je n’ose pas demander de nouvelles choses aux bénévoles”

“Mais en fait vous êtes payé·es à faire quoi ?”

“Pour moi il ne faut pas parler de la communauté de bénévoles, mais de la communauté tout court, qui inclut autant les bénévoles que les salarié·es”

Autant de phrases entendues ou prononcées par des bénévoles ou des salarié·es, qui témoignent de la relation parfois complexe entre ceux-ci au sein des associations. 

Depuis les années 1990, la salarisation des associations - le fait d’avoir de plus en plus de personnes salariées au sein des structures d’engagement - est venue impacter fortement l’équilibre au sein des structures, et l’organisation du collectif au service d’une cause. Ce n’est pas toujours évident de se comprendre, de connaître et entendre les réalités, attentes et limites de chacun·e. Conséquences (parmi d’autres) : des salarié·es qui ont parfois du mal ou des appréhensions à mobiliser des bénévoles, des stratégies déconnectées des besoins du terrain, et des bénévoles qui se sentent dépossédé·es du projet associatif, pas écouté·es et pris·es en compte. 

Alors comment (re)faire association, au sens propre du terme, c’est-à-dire mettre en commun des connaissances ou activités pour servir une cause ? Comment trouver ou retrouver de l’harmonie pour que l’engagement de chacun•e soit le plus adapté et utile ?

On se pose ces questions et on parle solutions le 1er mars à 9h avec Coline, Responsable nationale du Bénévolat et Clémentine des des Petits Frères des Pauvres, ainsi qu’Aline, Responsable Pole vie associative et Anne, Secrétaire Générale de Médecins du Monde.